Ce projet, initié par Fiveset, et soutenu par EDF et l’Institut de la réindustrialisation a eu pour principal objectif d’exploiter un outil de suivi des investissements industriels des usines du futur dans le monde. Une base de données a été ainsi crée pour enregistrer tous les nouveaux investissements industriels depuis 2016 et les classer en fonction des six critères de « l’Usine du Futur ».
Ces six critères définis par Fiveset et EDF sont :
- Flexibilité,
- Numérisation,
- Efficacité Énergétique,
- Efforts sociaux,
- Efforts territoriaux,
- Efforts environnementaux
Il est important de comprendre que ce baromètre est un état des lieux des investissements industriels dans le monde dans un monde post Covid 19. Ce sera à travers le prochain baromètre, que l’on pourra faire les premières comparaisons et tiré les premières conclusions entre l’avant et après pandémie.

Dans ce tableau, on peut observer que l’Asie reste largement première de la classe en terme d’investissements industriels, suivie très timidement par les Amériques, l’Europe, l’Afrique et enfin l’Océanie.

Comme l’indique ce baromètre, les trois premiers secteurs en nombre d’investissements sont le secteur de la chimie, de l’électronique et de l’automobile. Les secteurs de l’électronique et le raffinage du pétrole et du gaz suivent dans le classement. Tous ces secteurs sont vus comme opposé à l’idée d’une transition écologique globale. On peut ainsi se demander si ces investissements s’inscrivent dans le cadre d’une politique de décarbonisation.
Ce baromètre a donc mesuré plus de 3000 projets prétendant réduire l’empreinte écologique.

L’analyse de ces 3013 investissements prétendant donc réduire l’empreinte écologique a permis de déterminer les plus grandes mesures de décarbonisation. Ce tableau permet donc de comprendre que l’objectif premier est d’optimiser la consommation énergétique des machines.

Sur ces 3000 investissements, lorsque l’on observe par secteur ce que cela donne, on constate que ce sont les entreprises de l’électricité, gaz et vapeur qui concentrent plus d’un quart des efforts de décarbonisation. Les secteurs les plus controversés en terme de pollution ne sont pas dans les premiers (textile, industries pétrolières et gazières, etc.).

Ce tableau classe le nombre de projets de réduction de l’empreinte écologique par pays à travers ces 3000 projets. L’Inde (qui est le second pays en terme démographique) se classe première en terme d’efforts de réduction de l’empreinte écologique. Comme le précise ce rapport, c’est le résultat de nombreuses règles environnementales obligatoires implantées dans le pays lors de la construction d’un site industriel.
Un projet de fabrication typique en Inde annonce l’absence de déchets liquides, la présence de panneaux solaires sur le toit, une ceinture verte autour de l’usine…